Pletor, startup d’IA en forte croissance qui aide les marketeurs à rester « on‑brand » et à itérer plus vite sur leurs assets grâce à l’IA générative, vient de lever un peu plus de 1,5 M€ lors de son premier tour de table.
Ferdinand Terme, CEO de Pletor, a réuni un groupe diversifié d’angels internationaux au sein d’un SPV unique avec l’aide de Roundtable. L’objectif : attirer des investisseurs qui comprennent l’intersection entre l’IA, le design et le marketing, et qui peuvent aider l’entreprise à grandir grâce à leur expertise, leurs réseaux et leur expérience.
Grâce au SPV mis en place via Roundtable, la levée s’est structurée efficacement — avec un minimum d’administratif, une transparence totale et du support à chaque étape. L’équipe peut désormais se concentrer sur le recrutement, l’accélération du développement produit et l’affinage de sa stratégie go‑to‑market.
Dans cet entretien, Ferdinand détaille le processus — et pourquoi le bon set‑up a tout changé.
Points clés :
- En utilisant un SPV Roundtable, Pletor a attiré des investisseurs hautement stratégiques, dotés d’une expertise pointue en marketing, design et IA — une valeur ajoutée majeure au‑delà du financement.
- La simplicité d’usage de Roundtable et son accompagnement dédié ont réduit la charge juridique et administrative habituelle, permettant aux fondateurs de se concentrer sur la stratégie et la relation investisseurs.
- La levée permet à Pletor de se focaliser immédiatement sur des priorités clés : innovation produit et stratégie go‑to‑market, pour une croissance plus rapide et une meilleure préparation au marché.
- Des business angels de premier plan, comme Antoine Le Nel (CMO de Revolut), ont apporté des insights sectoriels inestimables, renforçant l’impact stratégique de la levée.
Roundtable : Pouvez-vous présenter Pletor — et expliquer ce qui vous a motivé à le créer ?
Ferdinand Terme : Chez Pletor, nous aidons les équipes marketing — notamment celles qui gèrent des marques iconiques, très sollicitées — à multiplier par 10 la production d’assets tout en restant « on‑brand ». Nous utilisons l’IA pour comprendre les attributs clés d’une marque et garantir que tout ce que nous générons reste conforme à son identité.
L’idée nous est venue naturellement : mes deux cofondateurs et moi avons tous vécu les douleurs des marketeurs. Je viens du marketing, l’un de mes cofondateurs est designer, et notre CTO, Antoine, a passé les cinq dernières années sur des modèles génératifs d’images.
Roundtable : Comment avez-vous structuré cette levée — et en quoi Roundtable vous a aidés ?
Ferdinand Terme : Dès le départ, je voulais embarquer des business angels — des personnes capables d’apporter plus que de l’argent. Le défi, c’était de gérer plusieurs investisseurs en gardant le process le plus simple possible. C’est exactement là que Roundtable nous a aidés : nous avons créé un SPV dédié sur la plateforme pour mutualiser les business angels. Ils ont pu s’onboarder directement, signer en ligne et virer les fonds en toute sécurité — pendant que nous restions concentrés sur la levée elle‑même.
Roundtable : Quels avantages opérationnels avez-vous constatés avec Roundtable ?
Ferdinand Terme : Deux avantages principaux :
- La plateforme comme cockpit : je pouvais suivre facilement ce qui se passait. Les investisseurs géraient leurs processus KYC/KYB directement sur Roundtable, sans m’impliquer — énorme gain de temps.
- Le conseil et l’accompagnement : je n’ai pas eu à me soucier des pactes d’actionnaires, des exigences réglementaires multi‑pays, etc. Roundtable a joué le rôle de tiers de confiance et a tout géré pour nous.
Roundtable : Aviez-vous envisagé d’autres options avant Roundtable ?
Ferdinand Terme : Pas vraiment. Je connaissais déjà Roundtable et je savais que je voulais des angels — pas forcément très fortunés, mais réellement intéressés par le projet et capables d’apporter leur expertise. Des tickets plus petits nous allaient très bien, tant qu’ils ajoutaient de la valeur. Dans ce contexte, Roundtable était une évidence.
Roundtable : Qu’est-ce qui vous a convaincu que Roundtable était le bon choix ?
Ferdinand Terme : Roundtable est pensé pour les entrepreneurs qui veulent rassembler de multiples investisseurs via un SPV, du petit au gros ticket. C’était exactement ce qu’il nous fallait, sans la paperasse et la lourdeur administrative.
Roundtable : Vous cherchiez des investisseurs avec une expertise spécifique. Pouvez-vous en dire plus ?
Ferdinand Terme : Pletor se situe à l’intersection du design, du marketing et de l’IA — nous voulions des investisseurs couvrant ces trois axes. Par exemple :
- Antoine Le Nel, CMO de Revolut, pour la vision marketing,
- Kieran Flanagan, SVP Marketing chez HubSpot,
- Des vétérans des agences comme Antoine Pabst, ex‑CEO de Publicis Luxe.
C’est de cette façon que nous avons abordé le tour.
Roundtable : Vos business angels sont répartis dans plusieurs pays, n’est‑ce pas ?
Ferdinand Terme : Oui — environ la moitié en France, l’autre à l’international (Royaume‑Uni, Allemagne, Espagne, etc.).
Roundtable : Roundtable a donc permis de gérer cette diversité internationale sans vous occuper de chaque investisseur individuellement ?
Ferdinand Terme : Exactement. Je n’aurais jamais pu gérer une telle diversité sans un partenaire comme Roundtable. L’onboarding était simple, l’équipe très disponible et claire sur ce qui était possible.
Roundtable : Un conseil aux fondateurs qui s’apprêtent à vivre le même processus ?
Ferdinand Terme :
- Préparez-vous bien : ayez tout votre matériel de levée prêt. Anticipez les questions et montez une data room basique, même en early stage.
- C’est un jeu de volume : vous aurez beaucoup de refus (95–99 % peut-être). Persévérez jusqu’à trouver ceux qui croient en vous.
- Soignez le closing : choisissez bien vos partenaires (avocats, plateforme). Le set‑up est crucial ; il ne faut pas tout gâcher sur la ligne d’arrivée.
Roundtable : Les plus gros défis durant la levée ?
Ferdinand Terme :
- Convaincre dans un marché mouvant : nous opérons à la couche applicative de l’IA, un marché très rapide et encore neuf. Les chaînes de valeur évoluent, il est difficile pour les investisseurs d’anticiper où la valeur va se concentrer.
- Trouver le bon équilibre pédagogique : ne pas perdre trop de temps à éduquer ceux qui ne « rentreront » jamais, tout en expliquant clairement notre proposition, les douleurs marché et notre impact.
Roundtable : Que va vous permettre concrètement cette levée ?
Ferdinand Terme : Recruter l’équipe tech et itérer plus vite — sur le produit et sur notre stratégie go‑to‑market. Donc : hiring, raffinement du GTM et poursuite du dev produit.
Roundtable : Recommanderiez-vous Roundtable à d’autres fondateurs à un stade similaire ?
Ferdinand Terme : Oui, sans aucun doute. Pouvoir rassembler autant d’angels que vous voulez, sans la galère habituelle, c’est génial. Les angels, ce n’est pas qu’une question d’argent : c’est l’expertise, le réseau, le support. Sans Roundtable, réunir un tel groupe n’aurait tout simplement pas été possible.
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